La sophrologie en quelques mots

Origine

Initialement créée pour aider et soulager les souffrances des malades dans les milieux hospitaliers, elle s'est ensuite étendue dans le domaine du développement personnel et de l'amélioration du quotidien.
Conçue dans les années 60 par Alfonso Caycedo (professeur-neuropsychiatre), elle s'inspire de plusieurs techniques thérapeutiques occidentales (psychanalyse, hypnose, relaxation progressive ...) et de pratiques orientales (Yoga, Bouddhisme Tibétain, Zen Japonais..) entre autres.

DES TECHNIQUES DE VISUALISATION : 
La visualisation est un outil puissant qui permet de mobiliser l’imaginaire au service du changement. Elle nous aide à :

1. Clarifier un objectif
   En "voyant" mentalement ce que l’on souhaite, on précise notre intention et la direction à suivre.

2. Activer les ressources internes
   Le cerveau ne fait pas toujours la différence entre une expérience vécue et une expérience intensément imaginée. Visualiser permet donc de renforcer la confiance, le calme, la motivation ou toute autre ressource utile.

3. Créer une répétition mentale positive
   En répétant des visualisations ciblées, on crée de nouvelles connexions neuronales, ce qui favorise de nouveaux comportements ou réflexes plus adaptés.

4. Ancrer une transformation
   La visualisation vivencielle, ressentie dans le corps, permet d’intégrer profondément un changement (pas juste de le penser).

5. Préparer une situation future
   Elle peut aider à anticiper et désamorcer une situation anxiogène (prise de parole, conflit, épreuve…) en se projetant dans une posture plus stable et alignée.

Se détendre c'est génial, se sentir bien dans sa tête et dans sa vie, c'est mieux.
Il est surtout question d'un vrai travail de connaissance de soi par un échange et un questionnement guidé pour mettre en lumières les blocages, les déclencheurs de crises, les blessures pour ensuite pouvoir travailler dessus, s'en délester, les dissiper et retrouver séance après séance, confiance, maîtrise et légèreté.

Les limites

Un accompagnement peut être d’une aide précieuse et venir en complément dans le cadre d’une prise en charge pluridisciplinaire en revanche, elle ne se substitue d’aucune façon à la médecine conventionnelle, à un avis médical ou à un traitement en cours. Elle ne pose pas non plus de diagnostique médical.

La Sophrologie n'est pas une psychothérapie, ni une psychanalyse. Aucun diagnostique n'est rendu.

La sophrologie permet de passer de la conscience "ordinaire" à la "pleine conscience" qui est un état dit "modifié" de la conscience, à ce titre, elle est contre-indiqué en cas de schizophrénie, troubles bi-polaire, psychose ou toute autres troubles psychiatrique sévère avéré faisant perdre tout contact avec la réalité.

Toutefois, le pratiquant reste le seul acteur de son bien-être et de sa vie. Au même titre que tout autre discipline, le "bien-être" s'apprend et s'entretien. C'est la répétition et la régularité qui amène le corps et le mentale à prendre de nouvelles habitudes, a fonctionner différemment, une pratique régulière optimise le changement et pérennise les bienfaits sur le long terme. 
De par leur simplicité d'exécution, les exercices appris tout au long d'un accompagnement peuvent facilement intégrer une routine de vie, comme une hygiène mentale.

La sophrologie peut agir là où d'autres approches n'ont pas fonctionné auparavant.
Elle peut également venir en renfort non négligeable dans un parcours médicale ou suivi psychologique déjà en place.

Méthode douce, non tactile, accessible à tous, combinant 3 outils puissants :

DES TECHNIQUES DE RESPIRATION : savoir respirer en conscience et contrôler sa respiration permet de calmer instantanément le mental.

Rien de magique, c'est physiologique et scientifiquement prouvé, en apnée quelques secondes, l'attention est immédiatement ramenée à une de nos fonctions vitales "respirer / s'oxygéner".
Le mental stop ses cogitations et son agitation pour gérer l'urgence de se maintenir "en vie".

Par ailleurs, focaliser son attention sur le mouvement de sa respiration permet se sentir beaucoup plus présent à soi, vivant, de revenir à "l'ici et maintenant". Réduction du stress, régulation du système nerveux par l'activation du système para-sympathique menant  à l'apaisement.

DES TECHNIQUES DE RELAXATION : savoir amener son corps à la détente et relâcher ses muscles, permet de libérer les tensions physiques, mentales et émotionnelles accumulées.

Bien plus que de la relaxation, un accès à la pleine conscience, clé du changement.
Les exercices menant à une détente de plus en plus profonde sont la porte d'accès à la pleine conscience ou "conscience modifiée" situé entre veille et sommeil.

Les barrières mentales sont moins résistantes, nous avons accès à des informations hors de notre champ de perception habituel.

L'esprit devient plus conscient avec une clarté mentale retrouvée, une lecture plus fine de soi, de son environnement, une réceptivité plus grande des ressentis, des sensations, des émotions et de son intuition.

Pourquoi thérapie brève ?

On parle de thérapies brèves non pas parce qu’elles sont « rapides » dans l’absolu, mais parce qu’elles sont limitées dans le temps, avec un objectif précis et un nombre restreint de séances. Elles se distinguent des thérapies "traditionnelles" ou "analytiques", qui peuvent s’étaler sur plusieurs années sans nécessairement de durée définie à l’avance.
On explore d'avantage le "comment aller mieux" que le "pourquoi je vais mal". On cherche à traiter une problématique ciblée, actuelle et prioritaire.
Le travail est interactif, orienté action et changement, de la pratique autonome entre les séances (visualisation, mise en situation, tâches symboliques...).

Une thérapie brève dure généralement entre 5 et 20 séances, parfois moins, rarement plus de 6 mois